Brésil, Lago Jari, 29 octobre – 5 novembre 2007
Notre bateau sur le Paraná do Jari, à l’entrée du Lago Jari. Le niveau du lac était trop bas et nous fûmes forcés de quitter ce grand bâtiment pour poursuivre notre route sur une embarcation bien plus petite, afin d’explorer le Rio Jari.
Liste des expéditions passées – prèsentes – futures
L’énorme Lago Jari, avec ses plus de 60 km de long et ses 5 km de large, ne compte que trois communautés de caboclos sur sa terra firme, le long de la rive ouest plus basse. Une navigation en son centre vous donnera des sensations de pleine mer. Des trois canots que nous emportâmes, un coulât après deux heures de tempête et d’averses, accompagnées de grandes vagues. Un sort que faillit partager un de nos caboclos.
À bord de notre bateau plus petit, baptisé par Heiko « Jari-Queen » (puisqu’il était aussi antique que l’ « African Queen » auquel il ressemblait, dans le vieux film du même nom), nous avons navigué pendant trois jours sur le Lago Jari, dans les confins du cours supérieur du Rio Jari et de ses affluents, collectant jour et nuit
Les restes d’un jaguar (à g.), tué quelques jours auparavant pour avoir dévoré le chien de notre guide, Cabeça (ce qui signifie « tête ») – la maison de Cabeça, sur la terre ferme (au centre) : La femme de Cabeça traquant le moindre grain de poussière dans sa maison (à dr.)
Voyager à bord du « Jari-Queen » n’offrait pas vraiment le même confort que le grand bateau. Mais personne ne s’est plaint
Heiko, à bord d’une plus petite embarcation, pénétrant loin dans un modeste affluent du Rio Jari
Après un long trajet en voadeira (un bateau en aluminium, complémentaire et rapide, que nous emportions également), un bon somme n’était pas de refus…
En quête de poissons : Heiko avec Mario et Miguel (à g.) ; Miguel, Heiko et Oreneus (au centre); Miguel et Pierre-Alain (à dr.)
Quelques-uns des beaux habitats inviolés du Rio Jari et de ses affluents, qu’aucun Blanc n’avait visités auparavant
Tout au long de l’expédition du Jari, le poisson fut notre menu quotidien… en grillade naturelle sur feu ouvert…
… jusque tard dans la nuit, après une épuisante pêche nocturne…
… il n’existe pas d’autres endroits au monde où l’on peut manger de meilleurs poissons d’eau douce qu’en Amazonie
La femme de Cabeça avait invité notre équipe dans sa jolie maison de bois et nous servit du peixe-boi
et du poisson grillé à la farinha, ainsi qu’une calderada amazonienne (soupe de poisson) fantastiquement originale
La plupart des caboclos ribeirinhos d’Amazonie vivent sur des flutuantes – des maisons de bois flottantes – leur vie durant
Certains des Cichlidés découverts : Cichla sp. (à gauche), Biotodoma sp. (au centre) et Crenicichla sp. (à droite)…
… ainsi que de beaux Loricariidés…
… et Characiformes….
… des libellules, des papillons et des araignées …
… des grenouilles, des crabes et, tous les jours, des tucuxis (dauphins d’Amazonie)…
… et dans le Lago et le Rio Jari, de très nombreuses tortues et des milliers d’oiseaux
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